Trois chariots Hyundai pour une fonderie  « sur-mesure »

Trois chariots Hyundai pour une fonderie « sur-mesure »

La fonderie Focast Châteaubriant, en Loire-Atlantique est spécialisée dans les pièces mécaniques de 100 à 9000 kg, réalisées en moulage main avec du sable à prise chimique. Pour déplacer ces pièces d’acier, elle vient de réceptionner trois nouveaux chariots Hyundai Material Handling 35DA-9 (4,7 t), 20D-9S (3,2 t) et 110D-9  (16,2t). 

« L’atmosphère d’une fonderie est très poussiéreuse, car dans nos procédés de fabrication nous utilisons du sable ; et la phase de meulage pour enlever les aspérités des pièces engendre également beaucoup de poussière », explique Christophe Pinor, responsable maintenance chez Focast Châteaubriant. Car la fonderie, qui réalise 60% de son chiffre d’affaires à l’export, produit des pièces « sur-mesure : « Notre principale activité est la fabrication de culasses, blocs moteurs, ponts, essieux, moyeux, châssis porteurs… Nous ne faisons ni série ni assemblage de pièces ; tout est fait manuellement. Nous livrons la pièce brute chez nos clients, ils s’occupent ensuite de l’usinage », explique-t-il. « Nous sommes considérés un peu comme faisant de la fonderie “haute couture”, car, contrairement aux autres sociétés de fonderie qui font des pièces en série, nous, nous ne faisons que du “sur-mesure” ».
Les chariots sont donc soumis à rude épreuve par l’environnement. L2M (Logistique Maintenance Manutention), concessionnaire Hyundai Material en Loire-Atlantique, a donc étudié avec la fonderie les équipements les plus adaptés à leurs besoins. 

Zones de travail

Les chariots sont ainsi équipés de préfiltres pour filtrer l’air afin que le moteur ne s’abîme pas trop vite ; des bains d’huile de série. En outre, les allées étant étroites et très sombres dans une fonderie, « les chariots sont donc équipés de spots bleus à l’avant et à l’arrière afin qu’ils soient vus de loin ». Ils ont été livrés avec des pneus pleins. 

Chaque chariot a donc sa zone de travail. Ainsi, le 110D-9, chariot élévateur à fourche d’un poids en ordre de marche de 16,2 t, est dédié au déplacement des plus grosses charges. « C’est certainement le plus soumis aux environnements les plus difficiles ». Il intervient principalement en fin de cycle de production, et est beaucoup plus souvent en extérieur. Le 35DA-9, chariot élévateur à fourche, d’un poids en ordre de marche de 4, 7 t évolue plus ou moins sur le même secteur que le 110D-9. Plus petit, il passe plus facilement dans la fonderie et transporte des charges plus légères,majoriatairement  en intérieur. Enfin, le 20D-9S, d’un poids en ordre de marche de 3,2 t, est utilisé pour apporter les pièces jusqu’au secteur dit du refroidisseur : il fait des allers/retours entre le secteur achèvement et refroidisseur. « Ces chariots correspondent tout à fait à notre activité », complète Christophe Pimor. 

D’autres modèles de chariots dans la fonderie sont encore à renouveler …