A toute situation inconnue…il y a de bonnes issues !

A toute situation inconnue…il y a de bonnes issues !

Notre monde professionnel dépend de notre situation économique générale ce qui nous incite à regarder vers le futur de manière différente .
La profession garde un atout majeur ! le SERVICE . De nouvelles solutions s’offrent à nos entreprises grâce à l’évolution de nouvelles technologies qu’il suffirait d’adapter à notre milieu! Facile ou compliqué, tenons compte « des données »

« Chaque période trouble de l’histoire ouvre une brèche d’espoir » JFK.

2016 ne sera donc pas , sans difficulté .
Nos politiques sont optimistes, nos économistes moins .
Nous nous interrogeons tous !
Quand va t-on sortir du tunnel ?
Où doit-on mettre notre argent, pour ceux qui en ont ?
Va-t-on  retrouver  la belle époque de  2007, et quand ?
Les économistes répondent : NON
Nous n’y parviendrons pas, ni la France ni le reste du monde.
Et pourtant nous continuons de prendre des décisions comme avant  et donc de réitérer la même situation .
On se demande bien pourquoi et comment on est arrivé là ?
l’adage dit « si on augmente la dette, on ne crée pas de richesse”.
C’est vrai pour nos entreprises, c’est vrai pour l’économie mondiale.
En revanche , au taux actuel des banques , pourquoi se priverait-on de s’endetter et d’investir pour s’enrichir ?

Au début des années 2000, la dette mondiale  était de 97 000 milliards de dollars .
En 2007,  elle augmente de 57 000 milliards de dollars et engendre l’origine de la crise.
Entre 2007 et 2014, 55 000 milliards viennent s’ajouter à ce chiffre déjà effarant.
Aujourd’hui, elle atteint 201 000 milliards de dollars.
A cette dette, le krach financier engendré par la mondialisation financière , le contrechoc pétrolier, la baisse des prix de l’énergie, l’intervention des banques centrales, la déstabilisation  monétaire et  l’argent qui ne vaut plus rien,  plongent le monde dans un chaos financier.
Avec les décisions non conventionnelles des Banques Centrales qui ont mis en place un système de “canadair” monétaire qui  déverse 60 milliards par mois à la BCE, elle inonde nos banques  de cash  qui travaillent à des taux négatifs  et ne trouvent plus assez  de gros emprunteurs;
Certes  pas à l’échelle de nos PME qui peinent à obtenir des prêts du fait que ces mêmes banques ne veulent plus prendre de risques freinés par ces mêmes banques centrales imposant des réglementations de confort politique type « *Bâle 4 » .

Si vous êtes une entreprise ou un particulier et que vous avez de la liquidité, vous alimentez les investissements.
En France, nous n’avons pas un problème bancaire, nous avons un problème de capital risque.
Avec  4000 milliards d’euros  d’épargne, on préfére la « sécurité du bas de laine » au risque d’investir dans des entreprises .

Notre fiscalité est en partie responsable . Si elle s’améliorait, cela  permettra à la population et aux entreprises d’accepter et de comprendre qu’il faut investir massivement pour débloquer notre économie . Reste encore aux politiques de faire bénéficier ces investisseurs d’une fiscalité optimisée et adaptée.

Nous sommes donc à l’inverse d’une bonne logique;
Notre croissance se fait avec un transfert depuis des pays producteurs pauvres vers les pays riches… Cela ne parait pas être une solution infinie.
Notre croissance en Occident est liée aux bas prix de l’énergie et aux difficultés géopolitiques que nous voyons croitre à nos frontières.
Un rééquilibrage entre les pays riches et les pays émergents est nécessaire.
Car c’est l’économie mondiale qui est touchée !
A 30 $ le baril  (on l’a connu à 150$) sur les marchés financiers mondiaux (Sans parler maintenant de l’Iran dont le prix du baril  pourrait baisser à 20$ ) , un certain nombre de pays producteurs  d’énergie ne peuvent plus tenir et ne peuvent plus suivre leurs dépenses .Ils sont dans une impasse.
La Russie devient dangereuse stratégiquement, politiquement et militairement. Tant que les prix du baril dans le monde  ne remonteront pas , nous devons nous attendre à avoir  des problèmes avec les Russes.
L’Algérie  et le Brésil sont maintenant  en récession.
Le problème se pose aussi au Moyen-Orient… l’Arabie Saoudite a découvert l’année dernière ce qu’était le déficit public… avec  31 milliards de déficit et 600 milliards  de réserve, combien de temps tiendront-ils ? …
L’économie américaine est assez solide  mais ne peut  pas rémunérer le cash. S’il n’est pas rémunéré, les Etats-Unis se trouveront  dans une situation compliquée. Quelle sera la solution par exemple  pour les compagnies d’assurances, les fonds de pension, qui ont pour job de collecter du cash et dont les banques ne veulent plus car  elles en ont trop ?
L’Afrique a fini d’être isolée et est désormais au centre des préoccupations mondiales. Sa forte croissance démographique, son urbanisation, ses ressources naturelles et ses industries qui se développent, augmentent ses besoins. Le niveau élevé des cours des produits de base (même s’il a chuté) et le caractère particulièrement favorable des conditions financières mondiales (devenues moins favorables ces derniers mois)  a stimulé les flux de capitaux vers un grand nombre de pays d’Afrique et facilité ainsi l’augmentation de l’investissement privé et public. L’homme d’affaires français Vincent Bolloré ouvertement afro-optimiste a déclaré récemment … »Aujourd’hui, le monde entier vient en Afrique, Chinois, Indiens, Américains… Et c’est tant mieux ».
Et enfin la Chine  qui tente de changer son modèle économique  basé sur l’investissement et l’industrie manufacturière au profit de la consommation et des services. Ce qui engendre une  réduction de ses importations et baisse la demande de matières premières . La Chine qui dévalue le  yuan, fait chuter les marchés boursiers  reste en ligne de mire de l’économie mondiale .

Voilà ça y est, nous venons d’effondrer votre moral d’acier mais d’un autre côté, vous vous dites aussi ?
et moi qu’est ce que j’en ai à faire de tout ca ????

Tout çà …nous mène à une

SITUATION INCONNUE  même pour les plus “balaizes” d’entre nous  !!!!

Mais  il y a des 

BONNES NOUVELLES !!!!
L’accélération vertigineuse d’un nouveau monde nous interpelle:
Prenons l’exemple de la première société mondiale :
Apple avec 650 milliards $ de chiffre d’affaires.  Dont 202 milliards $ de cash, de quoi s’offrir  3,5 fois Volkswagen  ou 120 fois Air France ou de la
2eme entreprise mondiale Google : 500 milliards $. La moitié du bilan, c’est du cash!
Cette entreprise du nouveau monde née en 1998 a créé sa valeur non pas par des actifs, ou du chiffre d’affaires, mais par du traitement de  données !
Ces données qui font comprendre que les maîtres du monde de demain seront des mathématiciens et que la génétique sera l’élément vital. Imaginez ce qui nous attend…
A notre échelle doit-on  en être réellement conscient et doit-on reporter ces réflexions à notre quotidien ?
Car si nous voulons Tenir, Réussir, Grandir, Progresser, Avancer … ne faut-il pas nous poser la question :
Et si nous changions ? et si nous inventions ?
Il est difficile de calculer la vitesse d’évolution de ces  nouvelles technologies !
Il y a une explosion du progrès et une avancée scientifique sans précédent.
On emploie de nouveaux mots pour travailler… agilité,  flexibilité  …
Les grands groupes mondiaux  nous montrent comment surfer sur cette vague. Ne devrions-nous pas adapter ces nouvelles technologies dans notre monde ancien et inventer un autre modèle dans notre façon de vivre ?!
New-York, Londres, sont déjà des villes de l’ancien monde avec un modèle d’urbanisation dépassé. Los Angeles par exemple a une  nouvelle approche avec la mise en place des communautés qui nécessitent de multiples emplois de proximité.
Amazone se spécialise dans les Biotech  et crée  une bourse mondiale d’emplois de proximité où nous n’aurons besoin que  d’ingénieurs et d’informaticiens!
Apple invente une nouvelle monnaie « Apple coin”
Nous sommes à l’aube d’un nouveau modèle et les grandes idées européennes s’orientent vers de nouvelles ruralités agricoles déjà en place notamment dans le nord de l’Europe.
Cette évolution a des perspectives immobilières et  aussi d’investissements pour de grands  travaux ! Imaginez le futur siège d’Apple construit sur seulement 4 étages et qui accueillera 13 000 salariés sur 26 hectares !
Mais où mettre ces nouvelles technologies dans notre quotidien ?
Elles y sont déjà avec les constructions en 3D, les traqueurs, les drônes, le béton intelligent, les nacelles à géométrie variable, les plateformes multi-energie, Uber, Iter, les nouveaux métaux … 
La jeune génération va avoir des attentes complètement différentes dans ses modes de travail :
« I know what I want but I want it now «
Nos enfants de 20 ans et moins sont en train de muter  et sont terriblement efficaces.
Il faut que nous ayons les capacités de les attirer ou de garder ces futurs talents.
Il y a une crise
Ayons de nouveaux défis
Regardons plus loin
Changeons nos modèles de vies
Continuons de prendre des risques
N’ayons peur de rien ni de personne

Bonne Année à tous  , le meilleur est devant nous !

FTaraquois