Daimler Truck France : « proposer une solution intégrée à nos clients »

Daimler Truck France : « proposer une solution intégrée à nos clients »

Daimler Truck France, avec 5834 immatriculations (véhicules de plus de 6 tonnes), a vu ses volumes se maintenir à un niveau stable (5759 unités en 2021), encore contraints par les difficultés de production et de livraison. « La situation s’améliore, notamment sur la pénurie des pièces et les délais de livraison se résorbent nettement. Nous sommes aujourd’hui en moyenne autour de 6 mois de délais, déclare Henri Paccalin, Président de Daimler Truck France, lors de la présentation des résultats annuels. Le marché français devrait rester stable 2023, autour de 48 000 unités. Mais nous voyons arriver un point de bascule, à confirmer dans les prochains mois, avec une demande qui se tasse un peu comparée aux niveaux des années 2022 et 2021. »  Fuso, les véhicules utilitaires de 3,5 à 8,5 tonnes, a de son côté  livré 1485 véhicules, sur un segment de 2700 unités. A noter également les performances de la gamme Unimog, avec une centaine d’unité livrées…

Une offre intégrée

2022 a aussi a été consacrée à la mise en place de Daimler Truck Financial Services, opérationnelle depuis mars 2023 et  placée sous la direction de Philippe Quilliet. Cette nouvelle entité de financement doit accompagner la croissance de Daimler Truck France (camions et bus) sur le marché français et préparer l’essor des véhicules électriques. « L’objectif est de proposer une offre intégrée à nos clients, orientée vers leurs besoins, connectée qui regroupe tous les services dont ils ont besoin, explique Philippe Quilliet ». Plusieurs types de contrats sont proposés, adossés à une offre  de contrats de services, d’assurance et de reprise du véhicule, et qui peut aller plus loin avec du consulting part exemple sur les installations de recharge.

« Il s’agit désormais non pas de seulement vendre un camion mais bien une solution, souligne encore Henri Paccalin. Le développement de nouvelle énergies, notamment de l’électrique, va nécessiter des changements dans nos méthodes de travail et celles de nos clients et  l’évolution de leur business model. »

Dans cette phase de transition énergétique, où les constructeurs doivent investir massivement sur plusieurs fronts à la fois (électrique, hydrogène et toujours thermique avec Euro 7), le groupe déplore le manque de soutien financier à l’acquisition des véhicules mais surtout de réseaux d’infrastructure. A cet effet, le groupe, au sein de la joint-venture Milence créée avec Traton (Scania et MAN) et Volvo Group, ambitionne la création de 1700 points de recharge en Europe dans les 5 prochaines années.