L’éolien flottant se développe en Méditerranée

L’éolien flottant se développe en Méditerranée

Le Premier ministre a annoncé le lancement de deux projets éoliens flottants en Méditerranée. Ces deux parcs éoliens flottants, d’une capacité d’environ 250 MW chacun, feront partie des premiers projets de ce type à l’échelle mondiale, après celui situé au large du sud de la Bretagne. Le premier parc sera situé au large de la Narbonnaise, à plus de 22 km des côtes, tandis que le second parc devrait être localisé au large du Golfe de Fos à plus de 22 km des côtes. Ils seront complétés ultérieurement de deux extensions de 500 MW chacune, situées à proximité. L’ensemble de ces parcs permettront de produire un volume d’électricité équivalent à la consommation électrique d’environ 2,9 millions d’habitants, soit près de 10% de la consommation électrique cumulée des régions Occitanie et Provence- Alpes-Côte d’Azur. Les zones ont été définies après un débat public réunissant plus de 3800 participants. 

En outre, et dans le cadre de France 2030, deux appels à manifestation d’intérêt seront aussi lancés (courants du mois mars 2022) pour favoriser le développement d’infrastructures portuaires capables d’accueillir des activités industrielles liées à l’éolien flottant et la structuration de ces activités industrielles. Près  de 300 millions d’euros seront dédiés au soutien de cette industrie de l’éolien flottant, émergente innovante, vertueuse et appelée à se développer de façon massive, dans le cadre de France 2030.

Enfin, le gouvernement et la filière éolienne (via les organisation professionnelles SER et FEE) se sont engagés collectivement par la signature d’un « Pacte éolien mer » pour un développement de cette industrie. L’Etat y confirme son engagement pour un déploiement ambitieux de l’éolien en mer avec un objectif d’attribution d’environ 2GW/an dès 2025 et 40 GW installés en 2050. La filière s’engage quant à elle à quadrupler le nombre d’emplois directs et indirects liés à l’éolien en mer d’ici 2035, à engager plus de 40 milliards d’euros d’investissement au cours des 15 prochaines années et à atteindre un contenu local à hauteur de 50% sur les projets. 

©EFGL