À la suite de la publication de la position française sur le règlement européen relatif au verdissement des flottes, l’OTRE exprime sa surprise : l’organisation n’a pas été associée aux échanges alors que les transporteurs sont directement concernés. Elle découvre ainsi la position nationale par voie de presse.
L’OTRE rappelle qu’une transition efficace passe par un dialogue structuré avec l’ensemble de la chaîne logistique. Sans concertation, le risque est de produire des mesures difficiles à appliquer ou déconnectées du terrain. L’organisation appelle donc à une consultation continue afin de construire une position française cohérente dans les discussions européennes.
Sur le volet technologique, l’OTRE plaide pour une approche neutre permettant de développer simultanément différentes solutions : électrique, hydrogène, biocarburants avancés, bioGNV ou B100. Une diversité indispensable pour couvrir la pluralité des usages et accompagner notamment les TPE-PME du secteur.
L’organisation réaffirme également son opposition à l’instauration de quotas obligatoires d’incorporation, jugés inadaptés aux capacités actuelles des entreprises. Elle privilégie des incitations harmonisées, en phase avec la disponibilité réelle des technologies.
Pour Alexis Gibergues, président de l’OTRE, la situation appelle une révision de la méthode et du contenu : la transition doit être construite avec les professionnels, dans un cadre stable et réaliste.
