Après une large enquête menée auprès de plus de 800 entreprises de transport, la FNTR dresse un bilan des conséquences des mouvements sociaux sur les entreprises du TRM. D’après cette enquête, 60 % des entreprises du transport routier de marchandises ont été impactées par les mouvements sociaux et les chefs d’entreprise estiment, toutes tailles d’entreprises confondues, avoir perdu d’environ 15 % de chiffre d’affaires par rapport à la même période en 2018. L’impact a surtout touché 4 régions : Centre-Val-de-Loire, Ile-de-France, Normandie et PACA. Les PME et TPE ont ressenti plus durement cet impact que les entreprises de plus de 250 salariés, pourtant plus concernées. Les entreprises de moins de 10 salariés ont connu une baisse moyenne de 19 % de leur chiffre d’affaires par rapport à la même période de l’année précédente, notamment en ’Île-de- France, Bourgogne-Franche-Comté et Paca, qui ont perdu environ 25 % de CA. Les entreprises de plus de 250 salariés ont « seulement » connu une baisse de 10 % de leur chiffre d’affaires.
Dans le secteur portuaire, les 261 entreprises impactées par ces mouvements annoncent une perte de chiffre d’affaires en moyenne de 17% (21% pour le PME-TPE). Concernant les entreprises ayant une activité multimodale rail-route, elles ont perdu en moyenne plus d’un quart de CA (30% pour les petites entreprises).
« Cette enquête démontre l’ampleur de la crise à laquelle doivent faire face les opérateurs économiques du transport et de la logistique. La FNTR a interpellé à de nombreux reprises le gouvernement. La réponse des pouvoirs publics n’est pas à la hauteur de la situation. Certaines entreprises sont déjà en dépôt de bilan » s’inquiète Jean-Christophe PIC, Président de la FNTR.