Une nouvelle étape vient d’être franchie vers la fermeture de la plus ancienne centrale nucléaire française, celle de Fessenheim, puisque le Conseil d’administration d’EDF a approuvé le protocole d’indemnisation. L’Etat devra verser une indemnité d’un montant d’environ 490 millions à EDF d’ici 2021, couvrant l’anticipation des coûts à engager après l’exploitation. Par ailleurs la fermeture de Fessenheim nécessite un décret abrogeant l’autorisation d’exploitation de la centrale, pris sur demande de l’entreprise et qui, en application de la loi, prendra effet lors de la mise en service de l’EPR de Flamanville 3, prévue fin 2018. « Le Conseil d’administration d’EDF a subordonné la présentation de cette demande d’abrogation à l’entrée en vigueur des autorisations nécessaires à la poursuite de la construction de l’EPR de Flamanville 3 et à la poursuite de l’exploitation de Paluel 2, actuellement à l’arrêt, ainsi qu’à la confirmation par la Commission Européenne de la conformité du protocole à la règlementation en matière d’aides d’Etat » a déclaré le groupe.