L’Union Française du Levage, dans un courrier adressé aux acheteurs des majors du BTP, dénonce des « contrats déséquilibrés » imposés aux levageurs et la « quasi-impossibilité d’en négocier réellement les termes ». L’UFL déplore en particulier le refus des grands groupes d’accepter les conditions générales de vente ou de location (alors que celles-ci sont la baee de la négociation commerciale). Parmi les dysfonctionnements, l’UFL a notamment relevé des pénalités appliquées systématiquement à sens unique, l’obligation pour le loueur de s’engager sur des prix pour 2 voire 3 ans sans possibilité de les réviser, des clauses engagent la responsabilité des levageurs dans des proportions inacceptables, l’obligation de fournir des matériels de remplacement et de maintenir les matériels en état à des conditions financièrement irréalistes, le transfert de responsabilité au détriment du loueur (alors qu’il n’a ni la maîtrise, ni la garde de l’engin loué).