Réuni les 19 et 20 novembre, le 37e Conseil ITER a confirmé le maintien d’un haut niveau de performance du programme. Le directeur général, Pietro Barabaschi, a présenté des indicateurs en progression : pour 2024 et 2025, les indices de planning et de coûts demeurent supérieurs à 1,0, témoignant d’un calendrier légèrement en avance et de dépenses maîtrisées par rapport à la Baseline 2024. Le Conseil a salué ces résultats et encouragé ITER Organization et les Agences domestiques à poursuivre sur cette trajectoire.
Des avancées majeures ont été enregistrées dans deux opérations clés : l’assemblage et l’installation des modules de chambre à vide. Le Conseil a également pris acte des progrès concernant le solénoïde central, la production des éléments du divertor, l’installation du premier gyrotron, la finalisation des ouvertures du Bioshield dans le Bâtiment Tokamak, ainsi que les échanges constructifs avec l’Autorité de Sûreté Nucléaire française.
La livraison dans les délais d’éléments essentiels dont les premiers shield blocks, les installations d’essais des port plugs et le cryostat pour tests à froid, illustre l’engagement solide des Membres via leurs contributions en nature. Le Conseil s’est également félicité de l’ouverture accrue d’ITER au secteur privé, notamment auprès des start-ups de fusion, grâce à l’accès aux outils de simulation et à la publication prochaine de l’ITER Design Handbook.
Réaffirmant leur soutien unanime, les sept Membres d’ITER ont salué les progrès accomplis tout en rappelant l’ampleur des défis à venir. Conçu pour démontrer la faisabilité scientifique et technologique de l’énergie de fusion, ITER en construction à Saint-Paul-lez-Durance demeure au cœur d’une coopération internationale unique et d’un effort industriel sans précédent.
