Le Groupe Pradier utilise deux pelles de manutention portuaire électriques sur le Rhône, pour charger et décharger ses barges acheminant des matériaux de construction entre le Vaucluse et Lyon… Une économie circulaire qui fonctionne !
Originaire du Vaucluse, le Groupe Pradier est un acteur majeur dans la production de matériaux pour la construction : granulats, béton, enrobés… il intervient aussi dans la valorisation des matières inertes issues de la déconstruction. Depuis plusieurs années, il est engagé dans une logistique vertueuse avec depuis quelques mois la mise en place d’un schéma d’acheminement de ses matériaux via le transport fluvial dans une logique d’économie circulaire.
Le groupe a investi dans trois péniches qui assurent quotidiennement la montée des matériaux nobles depuis les carrières de production Pradier à Mondragon dans le Vaucluse jusqu’aux chantiers de construction dans le Rhône, la centrale à béton et l’usine de préfabrication du groupe à Lyon. Au port Charles Hériot, le déchargement des ces matériaux est assuré par une pelle de manutention électrique 840 E Sennebogen, de 72 tonnes. Au retour, les matières inertes issues des chantiers de déconstruction et d’autres acteurs de la région reprennent la voie fluviale et sont déchargées depuis les péniches par une autre Sennebogen électrique 855E, de 90 tonnes, sur le site de Mondragon. Ces déchets sont ensuite valorisés dans l’unité de traitement des matières inertes opérée par Pradier.
« Après six mois en conditions opérationnelles, nos bateaux assurent des liaisons régulières entre Lyon et nos sites Vauclusiens, explique Maxime Cendres, directeur Groupe Pradier. Le défi environnement est relevé et les engins Sennebogen y contribuent pleinement tout en assurant un excellent niveau de service et d’efficacité. A court terme, l’économie circulaire Pradier évitera le trafic annuel de quelque 5000 trajets en camion dans la Vallée du Rhône et préservera la planète de 3000 tonnes de CO2 chaque année ! »
Des pelles électriques
Pour mener à bien ce projet, Sygmat a accompagné Roland Pradier, le président du Groupe et Maxime Cendres, dans le choix de matériels de manutention le plus adapté à ce schéma logistique et au déchargement des navires, depuis les estacades situées en surplomb des berges. Le groupe s’est rapidement positionné sur une motorisation électrique, pour conforter l’engagement environnemental du projet. Les deux pelles Sennebogen retenues sont branchées directement sur le réseau et travaillent ainsi en silence et sans émission, avec les mêmes performances q’un matériel thermique. Rappelons que toute la game de pelles de manutention industrielle du constructeur allemand, de 17 à 420 tonnes, est proposée avec une motorisation électrique de série.
En outre, la pelle 855E qui opère à Mondragon, sur le site de valorisation peut économie 30% de l’énergie grâce au système GreenHybrid, récupérant et restituant l’énergie à chaque cycle de montée/descente de la flèche. Autre spécificité des deux grues: elles sont équipées en huile biodégradable, avec un suivi du fluide mise en place avec le fournisseur Panolin, et la gestion de la maintenance de Sygmat.