La Csiam (Chambre Syndicale Internationale de l’Automobile et du Motocycle), qui représente 50 constructeurs de voitures, motos, PL, bus et cars demande de la « clarté de la part du gouvernement français et de l’Union Européenne », pour répondre aux enjeux de la transition énergétique. Les constructeurs, pour réussir ce défi de la transition, se sont engagés à réduire leurs émissions de carbone, ont réalisé et programmé des investissements considérables… Or, la commission européenne a décidé de rouvrir le dossier de l’après-2035. Dans ce contexte, la CSIAM souhaite que la Commission intègre dans sa stratégie toutes les technologies neutres en carbone pour les véhicules neufs commercialisés après 2035.
« Les constructeurs réaffirment qu’il leur appartient de choisir les technologies qu’ils souhaitent, dans la mesure où elles permettent d’atteindre les objectifs environnementaux fixés, » déclare la Csiam dans son communiqué. « Les constructeurs adhérents souhaitent donc une clarification de la stratégie de l’Union européenne. » Elle estime aussi que ce « choix stratégique de l’électrification du parc doit être accompagné en France de mesures fiscales et des subventions suffisantes pour réduire le surcoût à l’achat de véhicules électriques, voitures particulières ou véhicules industriels et du déploiement d’infrastructures de recharge à la hauteur des besoins sur l’ensemble du territoire. En outre, la commission ayant décidé « de manière incompréhensible », d’introduire une norme Euro 7, obligeant les constructeurs à investir à nouveau dans les moteurs thermiques, ces derniers estiment « qu’il n’y pas lieu d’introduire une nouvelle norme, d’éventuelles adaptations des normes Euro Vi/6 étant suffisantes », « l’Union européenne ayant fait le choix de l’électrification ».
