« Le potentiel de croissance est fort, la demande soutenue, le résultat final pour 2021 sera totalement dépendant des délais de livraisons » explique l’OVI (Observatoire du Véhicule Industriel (OVI) de BNP Paribas Rental Solutions) dans ses prévisions du 2e semestre sur le marché des véhicules industriels. Les carnets de commande retrouvent un niveau normal : par rapport à 2020, la hausse est même impressionnante : +85 % pour les tracteurs et +50 % pour les porteurs. Les prévisions d’immatriculations s’étalent ainsi dans une fourchette assez large, de 45000 véhicules (fourchette basse) à 48 000 véhicules (fourchette haute), alors qu’en début d’année l’OVI situait le niveau de marché autour de 42 000 immatriculations.
« Le marché du VI évolue au rythme d’une demande soutenue, avec des fondamentaux bien orientés dans quasiment tous les segments d’activité. C’est bien plus au niveau de l’offre que se situe la problématique avec des pénuries diverses de l’amont à l’aval de la filière, ainsi que des goulots d’étranglement dans la filière globale, constructeurs puis carrossiers. »
L’ensemble des gammes lié aux activités de BTP au sens large (bâtiment, travaux publics, négoce matériaux, grands travaux…) tire les différents segments des porteurs VI et VUL. Le marché du porteur VI avec 9 434 immatriculations sur 5 mois connait ainsi un niveau supérieur à la moyenne des 10 dernières années. Le marché de la semi-remorque reste dans sa moyenne historique avec une bonne progression pour les bennes et les fourgons.
Les carrossiers constructeurs sont confrontés à une chaîne d’approvisionnement en tension, dépendant à la fois de leur propre capacité de production, sous contrainte d’approvisionnement et des prix, mais aussi de celles des constructeurs de châssis.