D’ici 2035, Enedis prévoit d’investir 61 milliards d’euros pour moderniser le réseau électrique et l’adapter au développement des nouveaux usages (mobilité électrique, autoconsommation…), en lien avec les entreprises de Travaux Publics. Chaque année, plus de 2 milliards d’euros de travaux sont réalisés, pour le compte d’Enedis, par près de 2 000 entreprises françaises de Travaux Publics dont 50% de petites et moyennes entreprises. Un partenariat a donc été signé entre Enedis d’une part et le Serce (Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique) et le SRER (Union Nationale des syndicats professionnels régionaux de construction et d’entretien des réseaux secs) d’autre part, pour renforcer cette collaboration. Trois domaines sont concernés : la santé et la sécurité en visant zéro accident grave ou mortel dans toute la filière; l’attractivité des métiers de la filière auprès des jeunes; le développement des compétences pour les métiers du réseau. Par exemple, Enedis estime que 120 000 kms de liaisons HTA devront être rénovées et 60 000 kms de lignes BT devront être renouvelées d’ici 2035. Or Enedis et les entreprises de réseaux secs constatent que le nombre de monteurs de réseaux est insuffisant pour faire face à l’augmentation des investissements et que les compétences de monteurs pour les réseaux électriques aériens notamment, deviennent de plus en plus rares. L’ensemble de la filière souhaite donc se mobiliser pour renforcer sa capacité à former des opérateurs dans le domaine des réseaux aériens.
Enedis et la FNTP réaffirment donc leur ambition commune de renforcer la solidité et la pérennité de la filière de travaux de réseaux, de plus en plus essentielle en raison de l’importance croissante de l’électricité en France.