La construction du parc éolien en mer de Courseulles-sur-mer (Calvados) est lancée, annoncent EDF Renouvelables, Enbridge et wpd, après la signature de l’ensemble des accords de financements. L’investissement total est estimé à environ 2 milliards d’euros. Composé de 64 éoliennes pour une puissance totale de 448 MW, ce projet est implanté sur une surface totale de 45 km2 à environ 10 km au large des côtes du Bessin. Il produira l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de 630 000 personnes, soit plus de 90 % de la population du Calvados. Les éoliennes du futur parc seront fabriquées dans l’usine de Siemens Gamesa Renewable Energy sur le Quai Joannes Couvert au Havre, en cours de construction (mise en service prévue en 2022). C’est là également que seront produites les 71 éoliennes du parc éolien en mer de Fécamp remporté par le même consortium et dont la construction a été lancée en juin 2020. L’assemblage des éoliennes s’opèrera sur le port du Havre d’où elles seront directement transportées jusqu’au site d’installation par voies maritimes. Les travaux en mer du parc éolien du Calvados démarreront en 2022.
Siemens Gamesa Renewable Energy a été retenu pour la fourniture des 64 turbines de 7 MW chacune, Saipem sera en charge des fondations monopieux, Prysmian Group des câbles sous-marins reliant les éoliennes aux sous-stations électriques en mer et les Chantiers de l’Atlantique, avec GE Grid Solutions et SDI fourniront la sous-station électrique en mer.
« Les projets éoliens en mer de Saint-Nazaire, Fécamp et du Calvados remportés par EDF Renouvelables lors du premier appel d’offres du Gouvernement en 2012 se concrétisent et sont désormais tous en construction » se félicite Bruno Bensasson, Directeur Exécutif du Groupe EDF en charge du pôle Energies Renouvelables et PDG d’EDF Renouvelables. « Nous poursuivons en parallèle, le développement de Dunkerque, notre quatrième projet éolien sur les sept attribués par l’Etat. L’éolien en mer fait partie intégrante de la stratégie d’EDF, dont l’objectif a été récemment réhaussé et vise désormais à plus que doubler ses capacités renouvelables dans le monde entre 2015 et 2030 pour les porter de 28 à 60 GW nets. »