Après une année 2020 complexe mais pendant laquelle le constructeur a tenu bon, JLG annonce plusieurs nouveautés cette année, autour de l’électrification et de la compacité des modèles.
Si le secteur de la nacelle s’attendait à une baisse du marché sur la France en 2020, après des années de très haut niveau, il n’avait pas anticipé l’effet d’une pandémie mondiale et les bouleversements qu’elle entrainerait. Aussi, si la baisse des volumes a bien été constaté par la plupart des constructeurs, « elle n’a pas été aussi violente que nous l’avons cru au printemps dernier, explique David Courtin, Responsable commercial Europe du Sud, Afrique et Turquie pour JLG. Compte-tenu de la situation, dans ces régions qui ont pourtant été très impactées par la crise sanitaire, nous avons limité la casse ! » Les commandes ont été décalées, mais peu d’annulations ont été finalement constatées par le constructeur, qui s’appuie aussi sur une usine dans le sud-ouest. « Il a fallu s’adapter vite au niveau de la production, dans notre site de Tonneins comme dans les autres usines du groupe. En France, l’arrêt au printemps a été très court et nous avons repris en ajustant la production en fonction de la demande et stocks générés. » Tonneins est aussi le site de production de ce qui demeure depuis plusieurs décennies maintenant le produit phare du groupe en France : le Toucan, qui représente encore près d’un tiers de ses ventes. Très appréciées, ces nacelles à mât bénéficient d’un véritable capital de confiance des clients français.
De nouveaux potentiels de croissance
Cette année, le marché de la location en Europe du moins, devrait poursuivre la baisse entamée en 2019 et 2020. En France, il devrait rester timide avec une reprise plus marquée au second semestre et se poursuivre jusqu’en 2023-2024. « Les loueurs risquent d’avoir alors deux options: diminuer leurs flottes pour augmenter les taux d’occupation; soit ajuster leurs tarifs. Ces risques de baisse des tarifs et de baisse des marges de nos clients loueurs peut avoir un impact sur leur décision en termes d’achats de machines. Nous pouvons soutenir nos clients loueurs avec des produits leur permettant de baisser leurs tarifs en conservant leurs marges ou d’augmenter leurs marges. Cela passe aussi par des solutions financières adaptées. »
David Courtin estime que sur le marché français, si les grands loueurs nationaux ou internationaux risquent de restreindre leurs investissements, d’autres secteurs réservent encore des potentiels de croissance, avec une hausse des clients « non loueurs », comme par la distribution et grande distribution, la logistique… dont le marché augmente depuis l’été. Un marché très demandeur de mâts verticaux, type Toucan ou du DSP, sorti en mai 2020 en remplacement du Toucan Duo, ou de ciseaux électriques compacts et légers.
« La tendance va vers des matériels de plus en plus compacts et de plus en plus légers, en lien avec l’urbanisation et le développement de la distribution et de la logistique. »
(…) L’entretien complet est à lire dans notre prochain numéro de Manumag