La dernière enquête lancée par la FNTR auprès des entreprises du transport routier fait apparaitre des difficultés nombreuses pendant ce 2e confinement. S’il n’y a pas eu d’arrêt d’activité, les transporteurs constatent une baisse de leur activité (49%) par rapport à la même période l’année précédente. Les secteurs les plus concernés étant le transport de matières dangereuses, l’activité conteneur et internationale ainsi que le transport de voitures. Des déséquilibres viennent aussi augmenter les coûts du transport : 62% des entreprises rencontrent des problématiques liées à la crise sanitaire, 36% enregistrent des kilomètres à vide supplémentaires. En outre, elles font face à d’autres problématiques : la pression sur les prix (pour 36 % des transporteurs) et des difficultés de paiement de la part des clients (27 %). Tous craignent un effet de dumping sur les prix. « Les conséquences en matière de trésorerie sont évidentes et les entreprises ne pourront maintenir ou envisager des projets d’investissement pour l’année prochaine. Ils vont donc s’inscrire dans une stabilité des moyens de production, estime la fédération. Un problème d’autant plus important que le secteur doit être en capacité d’investir notamment pour relever le défi de la transition énergétique, et dont les pouvoirs publics devront se saisir pour accompagner les transporteurs. La FNTR a d’ailleurs proposé un dispositif de type PGE dédié à l’investissement dans les véhicules toujours plus propres. »