Les hausses successives des prix du carburant (de l’ordre de 20% ces 24 derniers mois) ont un impact considérable sur les charges des entreprises, et qui les oblige à prendre très sérieusement en considération ce facteur pour redéfinir les coûts d’exploitation de leurs matériels. L’UFL conseille à ses adhérents de ne pas hésiter à répercuter ces hausses dans les plus brefs délais et recommande que pour toute mise à disposition d’engins figure une majoration en pied de facture qui pourrait être indexée sur le coût moyen du gasoil à la pompe en France (publié par la commission européenne de l’énergie). Cette majoration pourrait être revue selon un rythme décidé par l’entreprise (mensuel, bimestriel, etc.), selon des seuils de prix au litre (HT ou TTC au choix de l’entreprise) qui détermineraient alors un pourcentage de ladite majoration à faire figurer sur les factures. « Les entreprises doivent se persuader que de telles mesures, bien que très contraignantes commercialement, sont indispensables pour maintenir leur rentabilité et la qualité du service rendu aux clients », soutient Hervé Rebollo, Délégué Général de l’UFL.