Matériels de construction : un rebond attendu en 2025? 

Matériels de construction : un rebond attendu en 2025? 

Après une année 2024 difficile pour les matériels de construction, le Seimat, le syndicat que rassemble les constructeurs présents sur le marché français, anticipe une stabilisation sur 2025 (-1%), grâce à un possible rebond au 2e semestre. Celui-ci serait entrainé par la relance des projets d’infrastructures et des initiatives publiques pour la relance du secteur du logement ainsi que de la transition écologique. 

En 2024, le secteur a en effet subi un recul global de -20 %, moins marqué pour la catégorie des matériels de manutention et d’élévation, en retrait de 10%. Une autre catégorie s’est maintenue : celle les équipements de guidage d’engins, qui ont recule de seulement 4%. Ces technologies, qui permettent d’optimiser la précision des opérations sur les chantiers, améliorent aussi la productivité et de réduire l’empreinte carbone des matériels. La chute la plus importante étant celle du béton (-47%), particulièrement impacté par la crise du bâtiment.

38 000 unités

Cependant, face aux tendances conjoncturelles soutenues par les fédérations du secteur (FFB, FNTP, DLR, SMBPE et Routes de France), les adhérents du Seimat retrouvent un « optimisme prudent ». Le second semestre pourrait ainsi voir une dynamique plus favorable pour certains segments de matériels, en particulier les équipements permettant d’améliorer la productivité et de réduire l’empreinte carbone des chantiers. 

Le marché des matériels pourrait ainsi atteindre les 38 000 unités en 2025. 

Dans ce contexte encore complexe, la fédération oriente son action en 2025 vers plusieurs objectifs : la décarbonation, la digitalisation et l’évolution des usages. Elle vise à renforcer son accompagnement des entreprises via des études de marché et une veille technologique, en intensifiant également ses actions pour recruter et former à l’essor des nouvelles technologies et des énergies alternatives. Rappelons que les entreprises du Seimat représentent un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros, dont 4,8 milliards en France, avec  31300 emplois (directs et induits).